Le portail m’invite encore au jardin orphelin
à forger l’instant dans les blancs, interstitiels
Je palpe les lignes du bout d’un bois tendre
Saule, je sais ! Le terrain est humide, le puits
garde secret son emplacement – l’eau veille.
Voilà pourquoi aucune larme ne déborde !
Toute les peines sont contenues pour mieux
couver ce qui peut être sauvé du reste de vie
Dans la maison qui s’est rapetissée, ramenant
sa dimension à l’un seul, le vieil amant embrasse
la photo de celle qui n’est plus. L’herbe sauvage
chante complies. Tout est achevé. Reste le courage
du rêve. Ne pas se méprendre, l’hallucination est
ailleurs, loin de ce quotidien où l’amour comme
la source sauve. Ils orientent. C’est ce qui Un porte.
