Gilles Compagnon – Le cœur de lune

Le cœur de lune s’avère
sans revers de médaille.

La nuit se fend de noir obtus
en l’étreinte de la galéjade.

J’ouvre sans restriction ni honte
la solitude rusée du front de jour.

J’ai le froid montant au creux du ventre et pourtant
derrière ce fonds flouté de brûme large,

le soleil flasque

singeant la bulle de l’étroit printemps
sur la rose vêtue
d’irisés reflets de gouttes d’eau d’aube,
à peine levée,

luit…

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