Pour ce dernier mercredi d’avril, toujours frisquet, je vous offre des comptines des jeux et un conte… Régalez-vous et profitez de vos vacances de printemps !
Comptines
Berceuse de la marionnette
Quand la marionnette
Penche un peu la tête
On dirait qu’elle veut dormir
Il ne faut plus la tenir :
Il faut la coucher tout doux, tout doux
Sur tes deux genoux
Quand une marionnette
Penche un peu la tête
On dirait qu’elle veut dormir
Il ne faut plus la tenir :
Il faut la bercer comme ça, comme ça
Au creux de ton bras
Quand une marionnette
Penche un peu la tête
On dirait qu’elle veut dormir
Il ne faut plus la tenir :
Il faut lui chanter tout bas, tout bas
Ce petit air là …
TOC, TOC, TOC…
Fait le vent qui frappe à ma porte
Il soulève les rideaux
Se brise sur les carreaux
Et me dit tout bas, tout bas
Connais-tu mon secret?
Je fais tout ce qui me plait
Je me glisse un peu partout
Même dans les petits trous
Trou trou là là y tou……..
Dansons la capucine
Y’a plus de pain chez nous
Y’en a chez la voisine
Mais ce n’est pas pour nous
You !
Dansons la capucine
Y’a pas de vin chez nous
Y’en a chez la voisine
Mais ce n’est pas pour nous
You !
Dansons la capucine
Y’a pas de feu chez nous
Y’en a chez la voisine
Mais ce n’est pas pour nous
You !
Dansons la capucine
Y’a du plaisir chez nous
On pleure chez la voisine
On rit toujours chez nous
You !
La p’tite énigme policière
Mathilda Rimbert, une jeune actrice de vingt-six ans, a été trouvée sans vie dans le
salon de son appartement. Aucune trace d’effraction ou de vol n’a été constatée.
D’après le médecin qui a procédé à l’autopsie, la mort est survenue entre seize et
dix-huit heures.
Quand l’inspecteur Lafouine arrive sur les lieux, une couverture recouvre le corps
de Mathilda. En inspectant la pièce, il remarque un sac posé sur le guéridon du hall
d’entrée. A l’intérieur, il découvre, entre un tube de rouge à lèvres et les clés du
studio, l’agenda de la comédienne.
L’inspecteur décide de faire analyser tous les objets contenus dans le sac et
convoque les quatre personnes qui avaient rendez-vous avec Mathilda à l’heure
présumée du meurtre.
Le lendemain matin, l’inspecteur reçoit le résultat des analyses. Les empreintes
digitales de l’actrice ont été retrouvées sur tous les objets sauf sur les clés. Celles-ci ne portent aucune trace de doigts. Le policier note tous ces indices dans son carnet puis se rend dans son bureau pour interroger les suspects.
Jacques Fargot, un jeune écrivain, dit être passé vers seize heures dix pour donner le manuscrit de son nouveau scénario à l’actrice. Ils ont pris un verre ensemble. Il a entendu Mathilda refermer la porte à clé après son départ.
Jeanne Rimbert, la sœur de Mathilda, est venue un peu avant dix-sept heures. Elle a déposé la robe que devait porter l’actrice pour sa prochaine émission sur Canal
Plus. Elle ne pense pas être restée plus de dix minutes. Elle confirme que sa sœur
s’enfermait toujours quand elle était seule, de peur d’être dérangée par des fans ou
des journalistes.
Vincent Polowski, le célèbre réalisateur, avait rendez-vous à dix-sept heures quinze.
Il est arrivé un peu en retard, a discuté de son nouveau film avec Mathilda puis a
pris congé vingt minutes plus tard.
Paul Montronc, son partenaire de théâtre, devait retrouver Mathilda à dix-sept
heures trente. Quand il s’est présenté à la porte de l’appartement, celle-ci était
fermée à clé. Après avoir sonné plusieurs fois sans résultat, il est reparti pensant que Mathilda était sortie en oubliant leur rendez-vous.
L’inspecteur Lafouine sait que le coupable est une de ces quatre personnes.
Quel est le nom du coupable ? A vous de jouer…
Réponse en bas de page
Le jeu des 7 erreurs
réponse en bas de page
Le conte du mercredi :Le garçon et les autruches – Collectif, Contes Berbères, illustration Delphine Bodet,
Il y avait un garçon qui s’en alla seul dans le monde. Il alla dans la plaine déserte. Tous les animaux le fuyaient.
Il alla d’abord aux gazelles ; elles le fuirent.
Il alla aux antilopes ; elles le fuirent.
Il alla aux impalas ; ils le fuirent.
Il alla aux zèbres ; ils le fuirent.
Il alla aux lions ; ils le fuirent.
Il alla aux girafes ; elles le fuirent.
Il alla aux éléphants ; ils le fuirent.
Et toujours ainsi jusqu’à ce qu’il arrivât aux autruches ; elles restèrent près de lui. Il habita avec elles et il devint leur compagnon. Quand elles se couchaient, elles ouvraient leurs ailes et il s’endormait entre elles. Elles l’habillaient de leurs plumes. Il mangeait leur nourriture, excepté les petites pierres qui étaient trop dures pour lui. Quand il grandit, ses cheveux grandirent avec lui et il en vint à les porter traînant à terre.
Un jour, des hommes montèrent sur des chevaux pour chasser les autruches. Ils suivirent le garçon à la trace car il était parmi elles. Ils les suivirent jusqu’à ce qu’elles se lèvent de dessous un arbre.
Les épines de l’arbre saisirent le garçon et le retinrent jusqu’à ce que les hommes le trouvent près de mourir.
Ils l’oignirent de parfums ; le garçon reprit ses sens. Il leur dit : « Les autruches sont meilleures que tous les animaux. »
Lorsque les siens apprirent cela, ils dirent : « Nous jurons de ne jamais tuer les autruches à cause du bien que nous savons d’elles. »
Réponses des jeux :
L’énigme policière : Jacques et Jeanne innocentés par Vincent qui a dit avoir vu Mathilda. Si Paul avait tué Mathilda, il n’aurait pas eu à se servir de la clé Vincent est le coupable, il a tué Mathilda, fermé la porte en essuyant ses empreintes,
attendu que Paul reparte pour s’en aller en laissant la porte ouverte.
Le jeu des 7 erreurs