Bien avant que le soleil
Dans le ciel ne s’éveille,
La rose qui eut alors éclos,
Dans l’atmosphère lasse et morose
De cette matinée, très tôt,
Ses beaux pétales qui sitôt,
Exhalant dans l’air tout le flot
De son doux parfum que le vent
Distilla si généreusement,
Ici et là dans tout le levant.
Ma très chère et douce amie,
Au-delà de toute infamie,
Si de mon cœur attendez un avis
Pour vous accompagner en cette vie,
De votre âme bien semblable
À cette rose dite aimable
Qui enivre telle une douce treille,
Exhalant son parfum sous le ciel,
Autour de vous faisant pareil,
Distillez autre chose que le fiel
Qui couve dans nos cœurs humains,
En tous ses épanchements vains.
Le monde à l’image de votre bon cœur,
Certainement, se trouvera meilleur !
Une Quête sans Fin… l’Harmattan