Sur les vagues qui montent, ton amour s’échappe,
Porte mes prières dans son doux vol.
Tes soucis, impétueux, emportent ta raison,
Et laissez-moi ici, seul, désolé.
Mais que puis-je faire face à ce destin,
Où les vents capricieux dictent leur volonté ?
Dans la ferveur de mes flammes, je te vois parfois arriver,
Comme un parfum divin, pour apaiser mes fièvres,
Car seul sur mon rivage, loin de toi, ô amant,
Je maudis l’abandon, la souffrance, l’absence…
Puisses-tu, dans ton vol, ressentir mes douleurs,
Et goûtez à l’amertume des larmes de mon chagrin !