Je commence encore ces coups de gueule avec Donald La Vermine qui a déclaré qu’une peine de prison le concernant serait un point de rupture pour ses partisans. Un point de non retour ? Ça tomberait bien puisqu’on ne souhaite pas qu’il revienne. D’autre part, il n’a pas dit qu’il allait lui-même se faire « justice ». Il est bien trop trouillard pour ça. Mais en toute logique, il ne pourra pas nier (enfin, si mais, encore une fois, ça ne prendra pas) qu’il aura été à l’origine de ce mouvement « révolutionnaire », avec les conséquences judiciaires auxquelles il ne pourra pas échapper. Lors de l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, même si dans la voiture qui l’emmenait on lui a dit qu’il n’avait rien à faire là-bas, qu’est-ce qui l’empêchait de descendre et de prendre la tête de l’émeute qu’il avait déclenchée ?Au fond, ce type, avec sa grande gueule, apparaît surtout comme une lamentable lavette. Dans ses meetings, il dit vouloir éradiquer l’immigration : avec effet rétroactif ? On pense notamment à un certain Frederick Trump (né Trumpf), venu de Bavière en 1885… Après son procès, il a reçu des sommes colossales, paraît-il. Mais les donateurs sont ses fans, des gens qui votent déjà pour lui, donc cela ne prouve absolument rien.
« Le Canard » du 5 juin : »Je ne suis pas partisan de Donald Trump, dont l’élégance intellectuelle et personnelle ne m’a pas jusqu’à présent sauté aux yeux ». De qui ce jugement impitoyable ? De notre infiniment petit national, celui qui a squatté l’Élysée de 2007 à 2O12. Et le journaliste d’ajouter : « Casse-toi, pôv Donald ! ».
Un peu de légèreté dans cet univers de trumperie. Vient de sortir un nouvel ouvrage du philosophe Jean-Baptiste Botul. Et alors ? Me demanderez-vous. J’en ai déjà parlé à l’époque où le dix vins blog mettait encore ses premières dents dures. Dans son livre « De la guerre en philosophie », BHL citait ledit Botul. Là encore, rien d’extraordinaire. Mais si notre « penseur » s’était penché quelque peu sur l’œuvre de ce mec, il aurait compris qu’il s’agissait d’un canular, un personnage inventé de toutes pièces par un certain Frédéric Pagès, de son état chroniqueur littéraire au « Canard ». Pensez, un auteur qui a publié « Landru, précurseur du féminisme » ! Le pauvre BHL n’a pas connu que des entartages dans sa chienne de vie.
France-info : le vendredi 7 juin : une brève concernant Daech en Irak : « De nombreuses personnes ont été tuées ou décapitées ».Leur a-t-on donné le choix ?Mais où le journaliste avait-il donc la tête ?
Espérons que la gauche va trouver un accord durable (sans leadership de Mélenchon) avant les législatives ! J’en parlerai un peu plus la semaine prochaine.
Le Dix Vins Blog littéraire poétique et cultivant 
Ces portraits sont très beaux, les personnalités c’est vraiment problématique, non ?
J’aimeJ’aime