-L’équipe de Charline Vanhoenacker (Guillaume Meurice, Alex Vizorek, Juliette Arnaud, Clara Dupond-Monot, André Manoukian) virée de FRANCE INTER. Enfin, pas tout à fait puisqu’elle va conserver une émission par semaine, le dimanche. Pour combien de temps ? La directrice Adèle van Reeth a laissé entendre que le changement avait été « acté « en accord avec l’équipe. Faux, a déclaré Charline, « ce n’est pas ma décision ». On a argué d’une audience en baisse. Or, on est passé depuis les débuts en 2014 (l’émission s’est appelée successivement « Si tu écoutes, j’annule tout », « Par Jupiter » et, pour finir (c’est bien le mot, hélas!), « C ‘est encore nous ») de 350 000 auditeurs à 1,25 million. C’est peut-être (sûrement ?) cette augmentation considérable qui a motivé l’arrêt de cette émission aussi impertinente qu’intelligente. Une pétition circule en ligne. Signez-là !
-Qu’on se le dise : Zeus est capable de boire une canette de bière cul sec. Et la foule de crier, à la place des bruits de casseroles, « Borloo président ! Borloo président ! ». Il est vrai qu’entre l’ancien ministre de Bismuth et l’actuel tenancier de l’Élysée (l’original et la pâle copie) il n’y a pas photo, le premier étant « un prince de la cuite, un seigneur », comme disait Gabin dans « Un singe en hiver », tandis que l’autre …
-Lors de l’annonce du transfert de Missak Manouchian et de son épouse Mélinée, enfin, de leurs restes, au Panthéon, on a pu entendre nos badernes « cocoriquer » qu’ils avaient été les premiers étrangers morts pour la France. Mais la « France », c’était aussi Pétain, Papon, Bousquet, la milice, des SS. Et l’Allemagne (« l’ennemi »), c’était également « La Rose blanche », ces étudiants qui ont, eux aussi, payé de leur vie leur tentative de résistance. Le groupe Manouchian se battait contre les nazis, point barre et la nationalité n’a rien à voir là-dedans. Pour s’en convaincre, que l’on (ré)écoute Ferré interprétant le magnifique et poignant poème d’Aragon, « L’affiche rouge », inspiré de la lettre d’adieu de Manouchian à Mélinée : « Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand « !
-Chantier des JO : 10 travailleurs africains, du Mali surtout, assignent devant les prud’hommes de Bobigny 8 sous-traitants et 4 géants du BTP (Vinci, Eiffage, Spie Batignolles et GCC). Ils ont bossé sans contrat de travail ni fiches de paie et réclament le paiement d’arriérés de salaires. Leurs employeurs essaient de se défendre comme ils peuvent, en ramant tant et plus : telle la Spie Batignolles qui affirme que nul contrôle n’a relevé de dysfonctionnements. Jugement le 12 octobre et, espérons-le, à Malien Malien et demi !
« Le Monde » du 15 juin, relayé par « Le Canard » du 21 juin : Olivier Véran, un porte-parole qui a tout compris : « Un ministre a pour charge de faire tourner les affaires de son ministère en lien avec les administrations qu’il pilote ». Peut-être aussi de ne pas enfoncer les portes quand elles sont ouvertes ?
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