Nefissa Ayachi -L’ultime prière de ce qui fût…


Hibernage de la chair que rien ne vient raidir
Pas même la lame froide de l’oubli
Tout ce qui vient d’Outre-mer, Magma du désir à son acmé, la mer Rouge en sa fêlure s’ouvre accueillante en hospices vagabonds
L’errance est tressée de mots épars, ventre fécond à germer grains de sénevé et pains de douleur
Derrière nous, l’ombre et le mélancolique sourire au seuil des adieux
Le jour est de marbre quand le feu sacré éteint, la cendre froide et les larmes taries
Quand la vive douleur nous enceint, nous brise et enfante
L’étreinte et la blessure dans le sacre des grands retours, chemins solaires des troubadours
Dans le souffle bruissant des mots, respiration muette du défunt amour
La page silencieuse se recueille à l’autel du souvenir
L’ultime prière de ce qui fût…

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