Le ciel est pareil
A un drap de satin bleu
Retenu par des clous d’argent
Avec çà et là
Des fils d’acier virevoltant
Légers comme plume…
La lune grosse médaille mordorée
paraît et disparaît
Au gré des nuages qui s’agitent
En d’étranges sarabandes…
Le silence lourd et pesant d’habitude
Et ici comme une douce mélodie
Qu’orchestrent les cieux
En leur mouvement perpétuel.
