Une ombre a passé dans le miroir
Effaçant les fleurs
et les cris d’oiseaux
au vol oblique.
La chambre a paru triste.
On aurait dit qu’elle pleurait
et soudain c’était le soir
Aux couleurs de colchiques
et le vent noir dans le marais
S’était mis à souffler
effrayant la mésange.
Ô soir efface aussi ma peine
Et les mots engendrés
qu’on ne dira plus,
perdus dans la mémoire.
