T’aimer long et tendre
s’avère luxe en moi inouï
tant ta chair jeune et sang
m’est douce
et chère au coeur
T’authentiquer
au plus profond
à me fondre
par toutes cimes
d’inextinguibles
feux et liens de corps
et respirer large
jusqu’à ton souffle
en tes poumons
d’un même nez
une haute force à deux
en nous levée
Te saisir en vrai liseur
par tous les pores
puis nous sentir alors bien
ta main serrée à mes doigts
Me jeter tel un aigle flottant
En ta rose mauve à genoux
Et boire en tes vins doux
les sources d’étés
tirées des crues étales
nées de ton printemps
J’ignore des saisons
à flanc de toi
les différences
tant ton ventre m’attire
si chaud dedans
même en hiver.