Dans la fureur
De la tempête
Bretonne, j’ai
Ceuilli une rose
Que tu ne verras
Jamais car elle
Est dans un vase
Chez-moi et son
Parfum me fait
Penser à ta peau…
Comment puis-je
Me séparer d’elle ?
Car en elle c’est
Ta présence qui
Ère autour de moi
Tel un fantôme du
Passé composé
De la poésie de
La femme que j’aime…
Si ma souffrance
Reste toujours aussi
Présente, je dois t’avouer
Que c’est un honneur
D’être par toi blessé
Même si mes pleurs
Se conjuguent avec
Les maux du passé …
Pourtant ils sont
Toujours en moi
Mais j’ai réussi à
Les apprivoiser et
J’ai appris à vivre
En leurs compagnies
Sans les redouter ni
En avoir peur car
Cette souffrance
Fait partie de ma vie…
Que dois-je redouter ?
Alors que ma mémoire
Ne se rappelle que de toi
Et qu’elle a oubliée mes
Deux enfants à moins
Que se soit eux qui m’ont
Oublier depuis longtemps ?
Oui ! Tu es bien la seule
Personne qui compte
À mes yeux et chère
À mon cœur et mon âme…
J’éprouve parfois le besoin
Irrésistible d’écrire un peu
Sur toi tellement loin de
Mes bras qui ne demandent
Que de t’enlacer et t’embrasser
Aussi tendrement que mes
Lèvres réclament ta peau
Si douce de cette femme
Qui hante mes jours et mes
Nuits mais avec grand plaisir…
Reste encore un peu me
Raconte cette rose dont
Le hasard fait qu’elle est
Toi sans aucun doute sur
Ma table de salon là où je
L’ai déposé avec amour
Pour communiquer avec
Toi sans te déranger mais
Sache que je ne peux plus
Vivre sans ta présence à
Mes côtés : Je t’aime fort…
Oui ! Je l’avoue : j’ai une
Mémoire sélective qui me
Fait tout oublier ou presque
En tout cas certainement
Ce qu’elle a décidé de rayer
Automatiquement sans
Aucun effort de ma part
Simplement parce que tu
Es toute ma vie et que rien
Ne compte plus que toi….
