Walt Witman – Ne fermez pas vos portes


Ne fermez pas vos portes, orgueilleuses bibliothèques,
Car ce qui manquait sur vos rayons bien remplis

mais dont on a bien besoin,

Je l’apporte,
Au sortir de la guerre, j’ai fait un livre
Les mots de mon livre, rien ;

son âme, tout ;
Un livre isolé, sans attache, avec les autres,

point senti avec l’entendement.
Mais à chaque page,

vous allez tressaillir de choses qu’on n’a pas dites.

Feuilles d’herbes (Traduction de Jules Laforgue)

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