
Ne fermez pas vos portes, orgueilleuses bibliothèques,
Car ce qui manquait sur vos rayons bien remplis
mais dont on a bien besoin,
Je l’apporte,
Au sortir de la guerre, j’ai fait un livre
Les mots de mon livre, rien ;
son âme, tout ;
Un livre isolé, sans attache, avec les autres,
point senti avec l’entendement.
Mais à chaque page,
vous allez tressaillir de choses qu’on n’a pas dites.
Feuilles d’herbes (Traduction de Jules Laforgue)