Ce soupçon d’hiver qui traîne dans l’aube chère,
Vient chagriner les prémices du printemps,
La froide saison qui a perdu son caractère,
Ce jour, fait grise mine et s’éloigne en boitant.
Les arbres de mon jardin se parent de perles,
Malgré le manque de pluie sur leurs bourgeons,
J’imagine sans les voir, siffler les merles,
Et sous les troènes courir un hérisson.
Ainsi depuis toujours le cycle recommence,
L’homme semble peu de chose à l’échelle du temps,
Plus il dévore sa planète, mille conséquences
Qu’il ne voit pas sont déjà là dans son présent.
Il fut un temps, la terre était un vert paradis,
Que peuplaient des millions d’espèces vivantes,
Ces millions d’animaux qui vivaient là jadis,
Ont à moitié disparu, la faute à qui ? Au temps !!!
Alors, où sont donc passées nos hirondelles,
Qui annonçaient le retour du printemps,
Ici, elles ont quitté à tire-d’aile
Le ciel pourtant si bleu du Pays Catalan ?
Malgré son questionnement depuis le moyen-âge
Nul n’a jamais percé les secrets de demain,
A moins d’être attentif à de simples messages,
Comme celui du merle (des hirondelles …etc…) qu’on n’entend plus le matin
