
L’Arlésienne ou celle qu’on attend et qui ne vient jamais…
Cette expression est née d’un conte d’Alphonse Daudet écrit en 1866. Elle raconte l’histoire d’un jeune homme, Jan, qui après avoir rencontré une unique fois une jeune Arlésienne en est tombé éperdument amoureux et décide de l’épouser. Des fiançailles, une grande fête, sont organisées, mais en l’absence de la jeune fille. Arrive alors un homme qui explique à Jan et à son père que sa promise n’est qu’une coquine qui ne viendra pas. Bien que désespéré Jan décide de poursuivre la fête, mais n’arrivant pas à oublier sa belle, il se suicide sous les yeux de sa mère.
Cette triste histoire d’amour sera superbement mise en musique par Bizet quelques années plus tard.
L’Arlésienne c’est donc cette personne qu’on attend et qui ne vient jamais. Par extension » L’Arlésienne » c’est une chose dont on parle sans arrêt mais qui n’arrive jamais.
Ainsi donc les promesses de nos hommes politiques sont autant d’Arlésiennes dont ils nous saoulent à longueur de temps.