Un jour, un poème : Carmen Penn Ar Run – Le bourreau

La mer a épuisé ses pages
vagues sans liesse
et l’écrit vent a couvert
son rivage d’une étoffe
rouge de bourreau
il accomplira sa tâche
sachant que toute plume
exécutée laissera couler
abondantes, les larmes
répudiées du monde


Illustration : Igor Morski

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s