Le bouc émissaire, autrement dit celui qui paie pour tous…la victime expiatoire de nos crimes. On a tous un jour ou l’autre soit servi de bouc émissaire soit on en a désigné un comme faute pour nos erreurs ou nos malheurs.
Bien évidement l’origine de cette expression est religieuse. Ainsi lorsque des faits d’origine inexpliquée ou qu’un fléau quelconque (autrefois considéré comme un châtiment divin) s’abat sur une communauté on cherche un coupable et on lui en attribue la faute. C’est le bouc émissaire, la victime expiatoire, celle qui va payer pour nos fautes, nos erreurs.
Autrefois il existait une cérémonie » expiatoire » destinée à effacer les péchés que l’homme avait pu commettre. Lors de cette cérémonie religieuse, le prêtre (sur les indications du Très Haut), fait porter le poids des péchés par un bouc avant de l’envoyer dans le désert à la rencontre d’Azazel.(L’origine biblique se trouve dans le Lévitique 16 : 7-10 🙂
Et l’homme, ainsi déchargé de ses fautes et erreurs, pouvait alors se dépêcher de replonger à nouveau dans le péché. Bouc émissaire vient du latin « caper emissarius » qui signifie littéralement « le bouc envoyé, lâché « .
Etre le bouc émissaire de quelqu’un c’est être sa victime expiatoire, celle a qui l’on fait payer ses fautes. En bref, celui que l’on désigne comme le responsable de nos malheurs..Le bouc émissaire permet au groupe de se purifier de ses péchés et de se sentit plus fort…
L’expression » bouc émissaire » est apparue à la fin du XVIIe siècle. De nos jours prendre quelqu’un comme » bouc émissaire » c’est lui faire endosser injustement toutes les erreurs, les fautes commises par le groupe ou la communauté et l’en rendre responsable. Un moyen de maintenir l’ordre en désignant un coupable parfait même si on le sait parfaitement innocent.