Elle a des cheveux longs, qui tombent sur le cou
Et des yeux amoureux, dont déjà, je suis fou.
Je voulus l’approcher et je n’ai pas osé.
Mais, la prochaine fois, je serai décidé.
Comme un cheval sauvage, galopant dans les prés,
Elle parcourt la vie, comme elle court dans les blés.
Elle est femme libre, sans attaches ni liens,
Pourfendant les mauvais et défendant les siens.
Je ne la connais pas. Je n’ai fait que l’entendre,
J’essaie de l’étonner et je veux la surprendre,
L’apprivoiser, peut-être, par des vers un peu tendres
Eveiller cet amour qui couve sous les cendres.
Mais à l’emprisonner, je ne peux pas prétendre,
Pour un bien si précieux, je suis prêt à attendre.
