Jacqueline Fischer – Par où la vie s’en va, s’en vient

Dans la fente intérieure
sous les plis défroissés
d’une main hésitante elle sort de sa poche
La tête de Méduse enfant échouée
Clouée à ce rive-âge, sans ramper encore, sans rempart
Rien. Elle ne sait rien. Elle sourit.
Même au temps pourri., aux tempos décadents.
aux tempes désargentées qui n’ont jamais séduit.
La mort sourit toujours sous les masques très tendres
dans les miroirs tendus cette triple béance
par où la vie s’en va, s’en vient.
(in le journal ajourné)

Art numérique (J.Fischer)

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