La sagaie des mots
a percé le fragile
Mon château de sourires s’écroule
il saigne des larmes
sur un visage défait
Un gouffre amer s’ouvre
vertige d’impuissance
le regard devient opaque
la tête lourde vacille
Plus rien ne s’imprime
l’oubli mange les jours et les nuits sans sommeil
le vide prend toute la place
