
La tentation de Venise, expression récente puisqu’elle est issu du titre d’un livre d’Alain Juppé ( » Alain Juppé l’a écrit pendant une traversée du désert, juste avant de devenir ministre des Affaires Étrangères dans le gouvernement de cohabitation d’Édouard Balladur. Il s’y s’interroge sur l’utilité de consacrer sa vie au métier de politicien, alors que bien d’autres choses par ailleurs valent la peine d’être vécues. Il y évoque la ville de Venise où il va volontiers se ressourcer tout en y mesurant certaines insuffisances de sa vie. D’où la tentation de s’y replier définitivement et d’y oublier la violence psychologique de la vie politique. ») paru en 1993, signifie la tentation de tout laisser tomber, de changer de vie, de cap, de se consacrer à autre chose et elle est très souvent employée par les hommes politiques.
Elle s’applique à ceux qui envisagent de passer de la lumière ou de la notoriété à l’ombre afin de s’épanouir et de se consacrer à des activités tels les arts, l’amour, la beauté des choses… et ce de façon temporaire ou définitive. Activités moins contraignantes et stressantes que celles de la vie publique qui oblige à bien des compromissions et des sacrifices.
Par extension l’expression a pris le sens de vouloir changer de vie temporairement ou définitivement, que cela soit dans le domaine professionnel ou personnel…