Si je pouvais écrire,
Écrire encore et dire
Tout ; tout ce que je vois
Ce qui me donne ou me bouffe la joie
Écrire toutes ces heures
Celles que je n’arrive à consommer
Ou celles qui m’ont amadoué le cœur.
Écrire tout ! Toutes ces pensées
Qui m’occupent la tête
Et qui refusent de mourir.
En fait, si je pouvais écrire,
Écrire pour me vider le cerveau,
De mes nuits qui ont manqué de sommeil
De mes géantes, géantes journées sans soleil.
Et aussi de ces joies de la tristesse,
Qui me tombent dessus et qui me tracassent !
Si je pouvais écrire ;
Rien que pour nous les affligés
Nous qui avons tant songé, tant rêvé ;
Mais que le soleil refuse de tourner,
Malgré qu’il nous voit
Au-dessus des larmes.
Alors si je pouvais écrire
Me vider la tête
Et croire que le soleil nous viendra !
Oui j’ose espérer !
J’espère ce paradis terrestre ;
Ces âmes,
Qui viendront sauver les autres âmes
C’est bien celles qui enflamment
Et non celles qui blessent !
