Comptines pour le printemps
Le petit printemps
Le petit printemps
L’hiver on l’attend
Et quand il est là
On ouvre ses bras
Le petit printemps
N’a pas mis longtemps
Cette année encore
Il a su éclore
Le petit printemps
Moi je suis partant
Pour aller au bois
Cueillir du lilas
Le petit printemps
Voilà le beau temps
Chantons d’une voix
Tra la la la la
Nous allons le réciter…
Joie du printemps
Au printemps, on est un peu fou,
Toutes les fenêtres sont claires,
Les prés sont pleins de primevères,
On voit des nouveautés partout.
Oh ! Regarde, une branche verte !
Ses feuilles sortent de l’étui !
Une tulipe s’est ouverte…
Ce soir, il ne fera pas nuit,
Les oiseaux chantent à tue-tête,
Et tous les enfants sont contents
On dirait que c’est une fête…
Ah ! Que c’est joli le printemps !
Lucie Delarue-Mardrus

La p’tite énigme

Dans le métro, il y a 16 personnes. Au premier arrêt 10 personnes descendent et aucune ne monte. Au second 3 montent et 5 descendent. Au troisième, 14 personnes montent mais 3 descendent. Au quatrième, il n’y a personne qui monte mais 1 descend. Au terminus, combien y a-t-il de personnes dans le métro ?
On réfléchit, on compte et si on n’a jamais pris le métro solution en bas de page !
CHARADES A TOUS LES ÉTAGES
Dans mon premier nagent les canards
Mon deux est synonyme de mendiant, miséreux
Mon trois est une céréale d’Asie
Mon quatre est un pronom deuxième personne du singulier
Mon tout s’effeuille au printemps
***
Mon premier n’est pas mort
Mon deux est indispensable à mon un
Mon trois se dit lorsque le balle touche le filet au tennis
Mon ton es tune jolie fleur printanière
***
Mon premier sépare la tête du tronc
Mon second peut être de pieds, de main ou de poing
Mon tout est jaune et très odorant
Le conte de mercredi : La gardienne d’oies de Carmen Montet
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Il y avait dans un pays lointain une famille de paysans très humble mais heureuse. Elle était composée de cinq personnes : le couple et ses trois enfants deux garçons Paul et Pierre et d’une fillette : Clarisse. Ils se contentaient de peu et travaillaient dur la terre sans jamais se plaindre. La femme était un peu magicienne : elle tenait ce don de sa mère.
Un jour, le roi du pays voulut faire la guerre à son voisin pour agrandir son domaine. Il fit appeler tous les hommes sous les drapeaux.
-Je ne veux pas que vous nous quittiez pour une guerre inutile ! Dit la mère à son mari et à ses deux aînés.
-Et comment faire ? Le régiment va venir nous chercher !
-J’ai ma petite idée !
Elle alla prendre le grimoire de sa mère anciennement magicienne réputée et proposa :
-Je vais vous transformer tous les trois en oies. Je dirai aux soldats quand ils viendront, que vous êtes déjà partis à la guerre et que je suis seule ici avec Clarisse. Etes -vous d’accord ?
-Et nous resterons en oie tout le temps ?
-Non quand viendra la nuit vous retrouverez votre apparence humaine.
-Et cela durera combien de temps ?
-Le filtre fait effet quatre-vingt-dix jours. D’ici là peut être que la guerre sera finie ? Peut-être que le roi sera mort et qu’il nous aura oubliés ?
Tout se déroula selon le plan de la mère.
Trois belles oies prirent place dans l’enclos aux poules et paradaient allégrement quand le régiment s’approcha. La femme leur dit :
-Ils sont partis hier à la guerre !
-Tu mens ! S’écria un jeune militaire. Hier encore nous avons discuté avec tes fils à la taverne du village.
-Oui c’est vrai. Avant de partir, ils sont allés se distraire, puis ils sont partis avec un groupe de guerriers qui est venu les chercher !
-Fouillez la maison ! Ordonna le plus gradé qui se méfiait des dires de la femme.
Les gardes fouillèrent la demeure, en vain.
Des mois passèrent. La guerre fut un véritable désastre. On comptait les, morts par centaines. C’était la désolation dans les campagnes car les hommes partis se battre, n’étaient plus là pour cultiver leurs terres et la famine menaçait.
Pendant ce temps les trois oies gardaient leur apparence le jour mais la nuit, redevenaient des hommes. Ils cultivaient la terre dans l’obscurité.
Certains s’étonnèrent des récoltes nombreuses de la ferme aux oies. Les langues se délièrent et les ragots parvinrent jusqu’aux oreilles du roi :
-Qui peut bien travailler ces terres ? Les hommes ne sont pas là ? La mère ? Serait-ce une sorcière ? Ou le père et les deux fils qui se cachent et sortent à la nuit tombée faire les labours ?
On rendit une visite à la ferme. Les oies avertirent la femme et la fillette.
-Qui plante ta terre ? Qui laboure ? Questionna l’envoyé du Roi
-Ma fille plante, moi je laboure ?
-Toute seule ?
-Oui j’ai du courage et de l’énergie !
-Peut- être aussi de la magie ou des bras pour t’aider ? Alors que tous les fermiers sont dans la misère, tu as pour toi seule et ta fille des récoltes, des fruits des légumes, des poules, des oies ! Comment cela se fait- il ?
Les gardes fouillèrent à nouveau la ferme, ne trouvèrent rien sauf des habits d’homme dans l’étable.
-Et ça c’est quoi ?
– Des vêtements à mes fils ! Je devais les laver.
-Tu te moques de nous ! Tes fils sont soi-disant partis voilà trois mois et tu as laissé trainer leurs chemises durant tout ce temps ? Tu les caches avec ton mari, je ne sais pas où mais tu nous mens !
Et ils s’emparèrent de la mère pour la conduire en prison.
Clarisse restée seule pleura longtemps entourée de ses oies.
Le temps passa. La mère resta prisonnière et comme la ferme était surveillée, la fillette quitta la maison avec ses oies pour aller se cacher dans une grotte secrète là où s’était terrée jadis sa grand-mère, la magicienne lorsqu’elle avait été pourchassée pour sorcellerie.
Sept années passèrent. La guerre était finie. La ferme était à l’abandon.
Le Roi venait de mourir. Pour le couronnement de son fils, on ouvrit les prisons et on libéra les détenus et parmi eux : la mère de Clarisse qui s’en retourna à la ferme. Le nouveau roi qui était un jeune homme doux, sensible et généreux tout le contraire de son père, un homme cruel et cupide, fit promulguer un décret assurant l’amnistie pour tous et le retour à une période de paix et de prospérité.
Il organisa des festivités et des chasses de gibier et de volatiles.
Clarisse alla chercher les oies et les ramena à la maison. Quand sa mère revint elle essaya de concocter une potion pour faire retrouver à ses fils et à son mari leur apparence humaine. Mais elle ne réussit pas …Elle essaya des semaines durant….
Un jour, le jeune roi était à la chasse. Il s’approcha de la ferme de Clarisse et aperçut une magnifique jeune fille. Il poursuivit son chemin et vit non loin des oies sauvages qui nageaient dans un lac. Il prit son fusil et les visa. Il toucha l’une d’entre elles tandis que les autres lui échappaient…Le prince galopa jusqu’au lac pour récupérer l’oie touchée mais il trouva sur la berge un jeune homme blessé :
-Vous étés blessé ?
– C’est vous qui m’avez blessé ! Dit l’homme dans un râle.
-Mais c’est une oie que je visais ! S’excusa le Roi. Mille excuses !
Il fit ramener l’homme dans son château et le fit soigner. Il s’agissait du père de famille.
Le lendemain le prince retourna vers le lac pour retrouver la belle jeune fille et tenter de lui parler. Mais elle pleurait assise sur un rocher avec une femme ; sa mère. Le prince qui s’était approché pensa que l’homme qu’il avait malencontreusement blessé était son père. Il n’osa aller s’excuser mais lui fit porter une grande corbeille de fruits et de fleurs. Il y glissa une lettre informant la demoiselle que le blessé était sauvé et se rétablissait au château. Il l’invitait elle et sa mère à venir le voir.
Le jour suivant le prince retourna à la ferme… En chemin il vit deux belles oies qui nageaient encore dans le lac. Il arma son fusil et visa l’une d’elles qui disparut dans l’eau. Il s’approcha du rivage et trouva là un jeune homme blessé gravement à la poitrine :
-Vous m’avez touché ! Dit le jeune homme
-Mais non ! Je visais une oie dans le lac !
Il ramena une fois encore le jeune garçon à son château et le fit soigner par ses meilleurs médecins.
Le prince se décida à demander la main de la belle jeune fille. Il était parti seul. Tout était calme dans l’enclos où se trouvait la dernière une oie et des poules. Il descendit de cheval. L’oie sauta le grillage et attaqua le prince, le piquant au visage, le mordant.
-Arrête Paul ! Arrête ! s’écria la mère suivit de Clarisse !
Elle se précipita pour séparer l’oie de l’homme.
A terre, le prince saignait abondamment. Il était blessé à la joue, au front et aux bras. Clarisse s’agenouilla auprès de lui avec un mouchoir humide pour soulager ses plaies :
-Excusez -nous, mais mon oie voulait nous protéger et se protéger vous comprenez ? Nous avons perdu deux oies en peu de temps !
-Pardonnez-moi, je ne savais pas qu’il s’agissait de vos oies ! Elles étaient sauvages ! Conduisez -moi au château s’il vous plait !
Clarisse transporta le prince dans sa charrette jusqu’au château.
Le prince fut soigné et guérit vite…Quant aux deux blessés ils avaient retrouvé leur santé grâce aux bons soins prodigués par les médecins du roi. Ils désirèrent retourner auprès de leur famille. Ils étaient redevenus des humains.
La famille était alors réunie presque au grand complet. Il restait la dernière oie : » Pierre « qui n’avait pas retrouvé son apparence humaine.
Une nuit, Pierre prit une décision. Il fallait que lui aussi soit blessé par le fusil du roi pour recouvrer son apparence. Sauf que le roi venait d’interdire la chasse aux oies dans tout son royaume…pour faire plaisir à Clarisse.
Paul transformé en oie, partit un matin et s’approcha Du chateau. Il voulut provoquer les gardes. L ‘un d’entre eux saisit l’oie et l’emmena à la cuisine :
-Voilà de quoi faire un succulent banquet ! Dit-il en la brandissant la volaille bien dodue.
La domestique prit l’oie pour la plonger dans l’eau bouillante avant de la mettre dans le four. C’est alors que les plumes volèrent partout et que la cuisinière fut projetée à terre assommée tout comme ses deux apprentis qui s’étaient brûlés. On entendit un cri : c’était un homme à terre qui gisait et hurlait de douleur :
-Que faites-vous ici ? Questionna l’intendant.
-C’est moi qui ai apporté l’oie pour le château. Mais elle s’est débattue a assommé la cuisinière et ses deux aides. Moi j’ai été brulé à la main.
-Elle est où cette oie ?
-Elle s’est enfuie envolée. J’ai mal ! Aidez- moi !
On le soigna. Le Roi alerté se rendit aux cuisines . Il ne cessait de le dévisager =
– Votre visage m’est familier . N’avez vous pas une jeune sœur ?
-Euh si ! Clarisse !
– Elle demeure dans la ferme près du lac bleu ?
-Oui ! Vous la connaissez ?
-Oui et j’aimerai mieux la connaître .
Et l’histoire dit que le jeune Roi demanda la main de Clarisse qui accepta. Et toute sa famille fut reçue à la cour et passa des jours paisibles après des années terribles.
Clarisse maria ses deux frères à des comtesses, et tous trois eurent de nombreux enfants qui firent la joie de leurs parents, du roi et des gens du royaume.
Le roi prit « l’oie » comme emblème royal.
Réponses des jeux :
Enigme : il n’y a plus personne, au terminus tout le monde descend ! Et si vous aviez fait quelques calculs, juste avant que tout le monde sorte, il restait 14 personnes.
Charades : 1 Marguerite -2 – violette -3 – coucou
