Je marchais, tête baissée,
A cause du mauvais chemin,
C’est ainsi que mon regard croisa,
Une fleur blottie dans l’ornière du sentier,
Une fleur ignorée de tous les glossaires botaniques
Mais une fleur si belle… si belle…
Cette petite fleur égayait déjà le ciel,
Unique mais si seule,
Timide et si douce,
Aussi discret qu’un grand amour d’hiver.
Elle oscillait sa tête au doux Zéphyr,
Tout en s’étonnant d’être seule ,
Tout en offrant ses pétales à ce vent,
Qui lui soulevait sa jupe florale,
Ainsi elle offrait son cœur à tous ses amis,
Le ciel, la pluie et la nature environnante.
Étonné….
Je m’assis près d’elle pour l’admirer,
Puis vint ce temps où je m’allongea à ces côtés
A portée d’aile de nez,
Tout près de cette petite fleur
Qui en fut, je crois, très étonnée…
Je vous dirais même qu’elle me souriait ,
Quand je me mis à la caresser des yeux.
Comme si elle était déjà mon amie,
Le ciel semblait dire que oui !
Et plus je l’appréciais
Plus je m’approchais d’elle,
Je lui souriais moi aussi,
Puis comme tout être qui aime,
Je me tus,
Pour savourer ce silence
Pour mieux apprécier ce bonheur.
Pendant que je me taisais,
Je regardais le ciel,
Dans ce ciel couraient d’étranges nuages,
En forme de cœurs,
J’étais heureux sans le savoir,
J’étais heureux d’être avec Violette.
Cette petite fleur que j’ai croisée sur ce chemin.
