Val Baudet – Je suis à des latitudes de moi-même.

Je suis à des latitudes de moi-même.
La culpabilité est un pichet de caféine.
Mon cœur et moi on a des échanges mouvementés, des tapages nocturnes dans des disputes silencieuses qui écrasent le corps du sommeil.
J’ai la vingtaine foudroyée, une liberté paraplégique qui avance tantôt en béquilles, tantôt en chaise roulante et qui saute les jours à la corde avec des verbes dans les mains.
L’amour, je l’ai tellement décortiqué que sa sémantique est toute explosée, je dois refaire toute sa géographie.

Un orage sous la neige

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