Ne croque pas ce fruit amer
Je te sens qui désespère
Dans ta jeunesse étourdie
Amoureux de cette terre
Ton cœur rêve d’infini
Mon ami, petit frère
Dans ce vide où tu erres
Les tourments de la vie
Enchâssé de barreaux de fer
Un jour s’envoleront, c’est écrit
Mon ami, au regard si sincère
De tous ces vents contraires
Renforce tes appuis
De ton âme guerrière
Fais une ode à la vie
Mon ami, mon frère
Je sais toute la misère
Et de la liberté, le cri
Je sais l’enfant et le mystère
Il faut croire en lui
Mon frère, à jamais insoumis
Nos semblables sur cette Terre
Pauvres diables forts et fiers
Briseront les frontières
Dans un ailleurs affranchi.
