Je passe au travers des guerriers
m’effiloche
en record de cerceaux en flammes.
Quand ils me renversent à la dent dure
je cherche le bon couteau.
Je n’ai jamais celui qu’il faut.
Eux, ils ont à l’ordinaire celui qui pend à leur ceinture
ortie blanche.
Ô, ne plus jamais voler dans les plumes
arrachées avec la peau des oies
sang séché dans l’oreiller
et entre mes jambes mortes
plus jamais.
« Le grand imperméable » in « Ailleurs jusqu’à l’aube » Ed. Les Hommes sans Epaules 2019
