Marie Murski – Je passe au travers des guerriers

Je passe au travers des guerriers
m’effiloche
en record de cerceaux en flammes.

Quand ils me renversent à la dent dure
je cherche le bon couteau.
Je n’ai jamais celui qu’il faut.
Eux, ils ont à l’ordinaire celui qui pend à leur ceinture
ortie blanche.

Ô, ne plus jamais voler dans les plumes
arrachées avec la peau des oies
sang séché dans l’oreiller
et entre mes jambes mortes
plus jamais.

« Le grand imperméable » in « Ailleurs jusqu’à l’aube » Ed. Les Hommes sans Epaules 2019

Collage écoféministe de Sidonie Blondel autour d’Eléonore de Tolède, portrait du peintre florentin Bronzino.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s