Avaleuse des monts bénis
Que tu sembles belle, déchaînée
Rieuse des roches, donne ta vie
À ces sources tant recherchées.
Je me faufile en tes remous
Moi l’étranger du bord des rives
Je me baigne au garde à vous
Et pleure les dernières gouttes à la dérive.
Exode des ondes sur ma peau
Ton courant amasse fortune
Dernière plongée en tes flots
Noyer l’ombre de mes lacunes.
