Nefissa Ayachi – Ô mon amazone

À Amel Zmerli

Ô mon amazone, ma ténébreuse, ma bouleversée, ma miraculée en tes jours heureux ou sombres
Tu es allée au delà de la douleur
Et jamais ne sombres
Entre couleurs et mots aux aguets, dans le solaire de la matière vive, le déploiement d’ailes et de lointains, l’écartelé du corps à se distendre dans le ventre vide!
L’hiver, jamais, ne te visite ni la nuit te surprend Dans l’antre de tes mains fécondes, noires de solitude et d’encre
L’heure ouverte de tes traversées en chaque saison quand tu navigues
L’ombre et la lumière pour voiles et radeaux et ressacs en la mémoire égarée
Une ombre dans les yeux, le limon sous la peau jusqu’au nombril de la terre
Dans l’intrépide attente et l’ellipse du poème.

Photo Julie Ladret
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