Les poètes se nourrissent dans les yeux du loup
Je grille mes dernières cartouches
Je prend les permissions de minuit
Je souffle sur des soleils
L’amour n’existe pas
Non je me suis trompé
l’amour existe mais j’ai pas appris
et puis un soir « J’ai assis la beauté sur mes genoux »
les poètes vivent dans des greniers
attendant le prochain fleuve qu’ils ne prennent jamais
ils parlent mal
oh ! j’ai laissé tomber une goutte de vin
j’ai brûlé tes joues de nuit
je comprendrais quand je serai grand où quand on arrivera à la mer
quand je serai bon pour la casse, merci de me nourrir de béquées d’oiseaux, et de sourires arrangés au Beaujolais, merci
j’attends
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