S’il suffisait d’un mot
Pour te dire combien
Le temps n’est plus pareil
Quand tu es aussi loin
S’il suffisait d’un geste
Pour briser le destin
Ouvrir la porte du ciel
Et t’y trouver enfin
S’il suffisait que chantent
Les oiseaux du jardin
Que fleurissent les roses
Sur les épines chagrin
S’il suffisait que l’arbre
Déploie toutes ses branches
Les enserre jusqu’à toi
En me prenant le bras
S’il suffisait que vivent
Encore les souvenirs
Dans le futur ardent
Pour que nos cœurs s’enivrent
De cet amour qui est
Et restera longtemps
La seule armure au temps
Quand il oublie demain
