Comment faire quand dans l’air.
Le souffle languissant, jusqu’au bout de lui-même, sans un seul bruit d’air, le vent, à bout de souffle, jusqu’à perdre l’haleine, vint poser sur tes joues sa caresse épuisée – mais si douce –
Comment lutter.
Contre cet amant volage, cette bise soyeuse, qui vient, contre ta joue, d’une grande tendresse, déposer son égard.
Quand serai-je ce vent ?Face à la nuit profonde, ou cette ombre posée depuis cet autre monde.
Chuchoterai-je enfin, à tes joues attendues, soufflerai-je mon vent, t’aimerai-je bien plus – plus doux que la lumière –
Ma présence dans l’air, cet amant dépoli, élimé,
ébruité, rendu à la poussière, puis soufflé, par l’usure du temps.
Ailleurs – autre la terre.
Seul mon regard … Et mon infinie tendresse
À l’amour de ma vie, pour plus tard …

Poème extrait du recueil Hytérésis
