On adule la fraîcheur
mais n’est ce pas un malheur d’être beau
celui celle affligé de cette tare
n’est pas toujours heureux
Ces dictats sont mortifères
toujours ils se surpassent
ils doivent répondre de leur état
quand la jeunesse s’en va
Ils ne reçoivent aucun cadeau
dès qu’ils courbent le dos
alors ils se taisent
et s’évadent dans leur folie
Leur folie du plus beau
et deviennent des visages inconnus
la rage de plaisir
se lit dans les yeux
de ceux qui les détruisent
de ceux qui restent bien vivants
dans les flashs des lumières blafardes.
