André Orphal – Les routes sont devenues trop larges…

Les routes sont devenues trop larges
vont jusqu’aux portes closes
des péages
des maisons d’octroi
Les océans et mares
rejettent les distances
recrachent les cadavres
rongent les rives de vie
Les toits du monde ont des drapeaux de rage
ce ne sont pas des volcans tous ces cratères
Qu’ils seront tristes les archéologues
de l’an dix mille et des neutrons
dépoussiérant nos charniers
numérotant nos ossuaires
La mer est petite comme une cage
suant sel et sang sous le soleil
Sur le sable en pleurs un peintre
pourtant l’envisage

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