Quelle douce image s’échappe de mon rêve,
En chamboulant l’ordre des horizons lointains,
Qui baignaient dans la léthargie d’une trêve,
Voilà qu’à nouveau mon cœur bat sous tes mains.
Combien de vieux souvenirs se réveillent,
Édulcorés par le temps ils pénètrent le cœur,
A l’approche de l’hiver l’âme s’émerveille,
Car tes douces mains font refleurir ma fleur ?
L’image hors du temps lentement s’avance,
Dans un brouillard qui parasite l’horizon,
Qui voile mes yeux, me laissant dans l’ignorance,
Parle-moi, sinon je vais perdre toute raison.
Ce regain du passé jamais ne m’abandonne,
Il est fidèle en moi même s’il me fait souffrir,
Il m’est toujours doux d’en rêver, j’en frissonne,
Même si après je vois mon ciel bleu s’alanguir.
Muse, seras-tu là pour mon grand voyage ?
Viendras-tu m’inspirer et me faire souffrir,
De ne point pouvoir écrire sur une page,
Les mots de ce jour que toi seule sait m’offrir

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