A manger la terre
Par tous les bouts
A creuser aux fers
Le fond du trou
De mon verre
J’ai la peur qui se vide
Le silence qui regagne
La rive , le train qui déraille
La flotte qui ripaille
A pas d’heures
Aux heures des semailles
Je cloporte d’une danse
Mes lettres et panse
Vide je détale
A manger la terre
Par tous les bouts
J’use tout
Mon souffle
Ma peur
Et mon dégoût
De n’être qu’un bout
De rien , un juste
Rond qui d’un son
Chante pour pas un rond
Des sonorités
A craquer les boiseries
Ou toi mon Ami(e)
Mon absent(e)
Ma soute
Mon bagage
Mon ancrage …….
