Comme les mots me sont doux,
me protègent
m’entourent.
Ils ne sont que de moi,
de l’essentiel à vivre,
comme une écharpe
autour
pour cacher les blessures et quelques écorchures.
Je ne fais rien qu’écrire
on me trouve ici,
comme un cocon-voyelles,
un coton tout en rondes.
La violence à la porte bouge toujours au vent,
elle est bien verrouillée
je l’ouvrirai au beau.
Elle ne criera plus.
Ma fenêtre suffit pour accéder au monde,
le regarder au cœur,
et en parler, parfois,
avec des mots d’amour.
Les mots de moi sur du velours.
