« C’est un printemps silencieux
où l’on se demande pourquoi
un printemps où ça veut, pourtant
où ça respire dans les bois.
Un printemps de terriers et de nids
où rôdent les odeurs et l’envie,
celles d’ailleurs.
C’est un printemps sacré
où tout ne tient qu’à un fil
un ciel bleu à faire comme-ci
des fleurs à battre des cils.
Un printemps couronné
à nous mettre à genoux
à nous tenir bouche bée.
