je me faufile
dans chaque image
comme un fossile
qui musarde
dans les salissures de la nuit
–
je me faufile
en trappeur de symboles
dans une étendue de « mystoires »
multiplicatrice d’éphémère
et d’éternel
–
ici
trop de simulacres
m’enlacent
pour laisser se reposer
un vide contagieux
qui ne s’explique pas
*
quelque part
c’est particulièrement
MOI-MÊME
que j’explore de l’autre côté
en déconstruisant
chaque morceau détaché
de malheurs bizarres
laissant de sales empreintes
dans mon cœur
