– Fatras Renaud Sebille

la ville

sans

couleur

hante

la nuit

la lumière

lente

l’odeur

de l’eau

la pluie

spectre

d’étoiles

la voûte

voile

l’éther

l’ombre

toute

nombre

traîne

d’essence

fantôme

lance

ses auréoles

d’alcool

chromes

intense

veines

obscures

dans ce silence

de lune pure

l’entière

éteinte

s’éclaire

d’un fil

maintes

pensées

le sens

utile

l’instinct

d’un souffle

d’un bruit

l’esprit

s’oriente

en données

gante

la trace

l’idée

l’espace

vif

d’un écart

impair

et les secretes

sur point

d’oubli

effacent

De vert

feuillage

une courbe

en fuite

de lignes

sages

pareille

ensuite

de veille

vite

la ville

sans

couleur

hante

la nuit

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