la ville
sans
couleur
hante
la nuit
la lumière
lente
l’odeur
de l’eau
la pluie
spectre
d’étoiles
la voûte
voile
l’éther
l’ombre
toute
nombre
traîne
d’essence
fantôme
lance
ses auréoles
d’alcool
chromes
intense
veines
obscures
dans ce silence
de lune pure
l’entière
éteinte
là
s’éclaire
d’un fil
maintes
pensées
le sens
utile
l’instinct
d’un souffle
d’un bruit
l’esprit
s’oriente
en données
gante
la trace
l’idée
l’espace
vif
d’un écart
impair
et les secretes
sur point
d’oubli
effacent
De vert
feuillage
une courbe
en fuite
de lignes
sages
pareille
ensuite
de veille
vite
la ville
sans
couleur
hante
la nuit
