
Cette expression trouve son origine dans le monde judiciaire, en effet, autrefois, dans les tribunaux, les dossiers étaient de simples feuilles de papier que l’on enroulait sur elles-mêmes. Afin de faciliter leur transport on utilisait des sacs. Ainsi, chaque avocat avait le sien et arrivé devant le juge, il sortait une à une ses feuilles de papier enroulées et nouées et avec hargne et fougue lisait un à un les arguments de sa plaidoirie. Autrement dit, il « vidait son sac ».
De nos jours, cette expression s’utilise lorsqu’une l’on se décide à dire tout ce que l’on a sur le cœur, toutes les choses non dites que l’on gardait jusque-là pour soit. On vide son sac, quand on arrive à bout que l’on ne peut plus en supporter davantage. Vider son sac, ou dire de façon directe, parfois emportée, le fond de sa pensée en se moquant de blesser ou pas.
Vider son sac peut aussi signifiait avouer une chose cachée : on demande souvent au criminel de » vider leur sac « c’est à dire d’avouer leur faute.