Parce qu’on ne dort jamais sur le versant de la

vie et ses petites tombes.
On tombe dans le sommeil dans un autre lieu,
loin du jardin arrangé de tant de rives
dévastées.
On se réveille déjà dans une nuit induite en
cauchemars éveillés avec le vent et le regard
abîmé du jour.
Un canal creusé pour les larmes et la chute
brûlante des pluies.
Laver peut-être l’injurieux cercueil qui se
trompe toujours de seuil, à la traîne des
barques qui ont trois lunes d’avance, dans les
géographies tremblantes de désirs…
