Cette nuit
J’ai vu la mort
Se déconstruire
S’ éparpiller
Se parceller
Se consteller
En moi, en bois de veine, en suie de lit
Et s’enraciner
Sur ce qui naît plus
Et germer
Dans mes meurtrissures
Et fleurir
Putréfiée de strates
Je l’ai vue
Comme je m’effondre,
De mes yeux vu
Cette trouée des pupilles
Noire par absence de chairs arables
Puis l’éveil a arraché le chiendent
D’un coup sec
Suivant la prescription du jour
